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vendredi 6 juin 2014

Le Sidaner


 Henri le Sidaner
Henri-Eugène Le Sidaner est né à Port-Louis sur l‘Île Maurice le 7 août 1862. C’est un peintre français. Il est le fils d’un capitaine, qui est mort au court d’une tempête dans la Manche en 1880. Il a passé son enfance à Dunkerque où il a développé très tôt un don pour le dessin. Plus tard il part faire ses études de peintres à Paris, il y découvre l’impressionnisme et la peinture de Manet qui l’impressionne. En 1882, il est reçu à Paris à l'École des Beaux-Arts, puis en 1884 il entre dans l'atelier d'Alexandre Cabanel. Il part s'installer à Étaples en 1885 à l'auberge Joos où il rencontrera d'autres peintres venus travailler comme lui dans la région, parmi eux Eugène Chigot. Il y restera jusqu'en 1894, il travaille dans la solitude le plus souvent et ses œuvres de l'époque se rapprochent du réalisme sentimental. En 1891, il est nommé officier de l'Académie par le ministère de l'Instruction publique et obtient une médaille de troisième classe et une bourse de voyage. En 1892, il visite l'Italie et la Hollande et fait les portraits des jeunes. Après avoir vécu près de Beauvais, à Gerberoy, il s'installe à Versailles où il demeurera jusqu'à sa mort d'un infarctus à Paris le 16 juillet 1939.
Son œuvre :
Vers 1900, il se consacre à une peinture intimiste dont aucune figure humaine n’apparaît:  jardins déserts, tables servies pour d'hypothétiques hôtes, campagnes solitaires, expriment une vision silencieuse et paisible avec une technique néo-impressionniste et un chromatisme retenu aux nuances chaudes, à la tonalité raffinée et douce qui nimbent ses scènes moins de mystère que d'une espèce de religiosité. Son inspiration au contact de nombreux voyages s'élargira et perdra son mystère au profit d'un art plus décoratif, dont le succès ne se démentira pas...

Fiche technique du musée du Touquet

Le musée du Touquet se trouve à l'angle de l'avenue du golf et de l'avenue du château, au cœur de la forêt. Les collections sont installées dans la villa Way-Side, villa typiquement touquettoise. Le musée du Touquet Paris-Plage est à la fois un lieu historique de part son histoire, en effet il fut la résidence de plusieurs ambassadeurs Américains  avant  le rachat de la maison par la ville. Le Musée du Touquet-Paris-Plage est inauguré le 9 juillet 1932. D’abord installé à l’Hôtel de Ville, il voit le jour grâce à l’action de la Société Académique et des donateurs et prêteurs des œuvres d’art. Mené à bien par Edouard Champion, adjoint au maire qui en devient le premier conservateur, il porte aujourd’hui son nom.  Il est aussi moderne, en effet,  il dispose d’un site internet (http://www.letouquet-musee.com/) et d’une page Facebook (MuseeduTouquetParisPlage). Ainsi, il est plus accessible à un jeune public. De plus, ses faibles tarifs (3.5 € / adulte et 2€ en tarif réduit) alliés à des ateliers créatifs et ludiques, tel que  l’initiation au pointillisme en font une destination de choix pour découvrir les courants artistiques du XXème siècle.
Vous pouvez vous y rendre tous les jours sauf le mardi et certains jours fériés. 

Durant les vacances scolaires, le musée est ouvert de 10h à 12h et de 14h à 18h.

vendredi 7 février 2014

Nos sorties scolaires sur la côte d'Opale...

Nos sorties scolaires
sur la côte d'Opale

Durant notre année scolaire, nous avons effectué deux sorties. Nous sommes allés sur la côte d'Opale, d'abord à Etaples, puis à Berck.

À Étaples, nous avons visité deux musées:
-l'un des musées exposait des peintures du XIXème siècle d'artistes de nationalités différentes. Nous avons pu voir des tableaux sur des paysages d'Étaples et sur la vie des marins, ainsi que des «matelotes» (femmes de marin).
-l'autre musée était basé sur la vie quotidienne des pêcheurs.
Nous avons appris que les pêcheurs étaient croyants et nous avons pu voir les vêtements que portaient les marins et les matelotes.
Nous avons aussi vu dans quel type d'habitations vivaient les familles de pêcheurs.
Finalement nous avons vu l'évolution des bateaux de pêche.

À Berck, nous avons vu beaucoup de peintures sur les bateaux de pêches en action.
Nous avons aussi vu un diaporama sur les peintres et leurs histoires comme Lepic qui a refusé d'être le général Français pour être peintre et ouvrir son école de peinture. Il préférait peindre dehors que dans son atelier. Il peignait des tableaux de type réaliste.
Malheureusement pour lui et les autres artistes, la peinture fut rapidement remplacée par la photographie.

Nous avons trouvé ces voyages intéressants.




Martel Loïck, Roussel Louis et Manon Mougenot.

mardi 4 février 2014

Ludovic Napoléon Lepic



Ludovic-Napoléon Lepic


Ludovic-Napoléon Lepic est le petit-fils et unique descendant de Louis Lepic, fait général, comte et commandeur de la Légion d’Honneur. Son grand-père est un héros, il est le fondateur de la fortune familiale. Au début, il était baron et ensuite il est devenu comte. Son père, Louis-Joseph Napoléon Lepic, aide de camp de Napoléon III, le destine également à la carrière militaire. 


Ludovic faisait des gravures à l'eau forte.

C'est un artiste animalier: son premier succès provient de la vente de ses tableaux animaliers. L'intérêt de Ludovic pour l'art le conduit à accepter qu'il reçoive des leçons particulières par le roi peintre belge puis les cours du peintre belge animalier. 
En 1865, Ludovic épouse Joséphine Scévole de Barral, ils auront 3 filles.
Ludovic-Napoléon Lepic approfondit sa pratique de graveur et de peintre.

Dabrowny Roman 

dimanche 2 février 2014

Biographie de Francis Tattegrain

Tattegrain est né à Péronne, dans la Somme, le 11 octobre 1852, c'est un artiste français du XIXème siècle. C'est un peintre mais aussi un graveur à l'eau forte. Il a été l'élève de Ludovic-Napoléon Lepic et de Lefebvre. C'est un artiste réaliste, quand il peint un tableau, il va sur la scène vivre ces moments, c'est un artiste rare qui est parti plus d'une dizaine de fois en mer avec les marins. Il est d’ailleurs mort le 1er janvier 1915 au champ d'honneur en réalisant l'esquisse du beffroi d'Arras sous les obus. En 1886, il a reçu une médaille d'or à l'Exposition Universelle en 1886 en tant que peintre, il a eu la médaille d'or au salon de 1899, section peinture.

La ramasseuse d'épaves, 1880

Binet Maxime

vendredi 24 janvier 2014

Frise récapitulative

Le naturalisme est un courant artistique qui donne l'impression du réel: l'artiste cherche à représenter ce qu'il voit. Il fusionne les touches de peinture ce qui unifie la couche picturale, le tracé est ainsi plus net et précis: il met en évidence les détails. Il représente des scènes de la vie quotidienne en prétendant ne pas idéaliser les personnages.

L’impressionnisme, quant à lui, est plus personnel: l’impressionniste observe son sujet et le retranscrit comme il le ressent, plus librement. S'il y a réalité, c'est celle des impressions de l'artiste. Les tracés sont fugitifs, on distingue nettement les touches de peinture et les contours ne sont pas précisément définis. Le peintre donne une grande importance à la lumière et à l'imagination. Il représente plutôt des paysages, la mer, la ville ou encore des scènes de la vie quotidienne.

Ainsi, Courbet, Boudin et Tattegrain sont des peintres naturalistes au contraire de Ricard-Cordingley qui est plutôt impressioniste.

Coline Chatelain et Ambrine Béziat.

mercredi 22 janvier 2014

Quand peinture rime avec progrès techniques.


Découvrons le mystère de la peinture !

Petit guide des méthodes picturales du XIXème siècle


Nous allons vous expliquer comment procédaient les artistes du XIXème siècle : le support à savoir le châssis est en quelque sorte l’ossature, le squelette du tableau, tandis que la peinture en est plutôt la chair…

La partie scientifique est essentielle pour comprendre le travail d’un peintre : où comment se combinent la magie de l’art et les techniques scientifiques…



Atelier 1 : Fabrication de la peinture


Avec nos professeurs d’arts plastiques, de SVT et de français, nous avons expérimenté un atelier original : créer de la peinture à base de pigment orange et d'huile de lin. Nous avons tout d'abord ajouté quelques gouttes d'huile de lin au pigment de peinture afin de pouvoir créer une substance pâteuse. Puis à l'aide d'un pilon nous avons malaxé le tout pour obtenir une substance plus homogène. Pour finir nous avons extrait la peinture à l'aide d'une cuillère pour la stocker dans un pot. Avec ce procédé, au final on obtient comme résultat de la peinture qui pourra donc être utilisée pour peindre les tableaux.



Remarque : L’huile cuite a une vertu siccative (permet de diminuer le temps de séchage des couleurs)



Benoît Joly et Rémi Hannotel



Atelier 2 : Fabrication de la colle



L'atelier 2 consistait à fabriquer de la colle. Nous avons pesé 6 grammes de graines de peau de lapin puis nous avons mesuré 100 mL d'eau. Nous avons mis ces deux ingrédients dans un récipient puis nous l'avons mis dans un bain marie à 65°. Nous avons remué jusqu'à temps que les graines de peau de lapin soient dissoues dans l'eau. Nous avons alors obtenu de la colle liquide que l'on a étalé sur les toiles à l'aide d'un pinceau.



Souliez Laurine et Jenback Marina





Atelier 3 : Tendre une toile



Un châssis, généralement en bois est une armature qui sert à tendre une toile de peinture. Le châssis est un rectangle formé par quatre montants assemblés à angle droit. Aujourd'hui, les assemblages ne sont ni collés ni cloués, afin de pouvoir le tendre à la fin avec des clés de tension, mais au XIXème siècle, il fallait tendre le châssis et utiliser de petits clous appelés semences à intervalles réguliers.


Pour commencer, nous devions accrocher la toile sans la tendre sur le milieu d'un des côtés du châssis, puis l'accrocher sur le côté opposé en la tendant légèrement, à l'aide de la pince à tendre. Ensuite nous devions continuer ce procédé jusqu'à ça que chaque coté ait un clou, dit « semence », puis en ajouter jusqu'aux extrémités de chaque côté. On espace de 5 cm environ les semences. Pour les coins, il fallait replier la toile sur la face arrière du châssis, et la clouer.



Grégoire Jouault



Atelier 4 : Encollage de la toile


Une fois tous ces ingrédients réunis, nous avons passé à l’encollage

 de la toile, qui permet de durcir celle-ci, facilitant la tenue de la

 peinture sur le support ; sans cette action d’encollage, l’huile de

 lin, présent dans la peinture pourrait à long terme endommager la 

toile.





Conclusion :

  • Résumons le matériel du peintre 
  • Une toile
  • De l’huile de lin et des pigments naturels
  • De la colle de peau de lapin ou de queue de poisson
  • Des brosses en soie de porc, ou pinceaux, voire des couteaux à palette
  • Des produits pour le nettoyage des brosses et pinceaux (soit de l’eau chaude, soit de l’acétone, du xylol…)
  • Des semences (pointes à têtes plates)
  • Un marteau léger type tapissier, une paire de pinces à tendre (mâchoires de 8 à 12 cm maximum)



(Ces informations nous ont été fournies dans le livre "La Technique de la Peinture à l’huile", de Xavier de Langlais, édition Flammarion


Patricia Fauquembergue


Voici la vidéo d'Amélie: merci pour vos talents de montage!

Venez vite découvrir les étapes de la réalisation.....

samedi 18 janvier 2014

Découvrez une ancienne adaptation d’une nouvelle de Balzac


                                                
« L’Homme du large », Marcel L’Herbier, 1920 


Voici un photogramme d’un film muet que nous avons travaillé en classe. Il est adapté de la nouvelle "Un drame au bord de mer  de Balzac". Nous pouvons relier ces deux œuvres car tous deux parlent de la mer et des pêcheurs. Nolff est un pêcheur solitaire et passionné de la mer, qui a vécu un terrible drame familial.

Dhiu Lucie S1



Si tu étais Manet tu serais sous le charme de la Côte d'Opale


Sachez pour commencer que l’opale est une pierre précieuse.


Au XIXe siècle, plusieurs peintres parisiens, en quête d’inspiration, se dirigent vers la Côte d’Opale pour peindre des bateaux sur les ports, les couchers de soleil sur la mer et les marins qui rentrent de la mer avec tout le poisson qu’ils ont pêché dans la journée. 

A cette époque, ce lieu apparaît aux yeux des peintres comme magique, magnifique. C’est une vraie folie, les peintres arrivent de toutes parts. La vie des marins et les paysages côtiers sont en vogue. 
Autour de ce thème, beaucoup d’artistes se réunissent en groupe de travail artistique créant ainsi une sorte de colonie : à Berck, Wissant, Etaples… 
On peut donc dire que la côte est un lieu de forte concentration culturelle et artistique au XIXème siècle.





Photographie de l'opale

jeudi 16 janvier 2014

La biodiversité de la Côte d'Opale


La Biodiversité de Côte d’Opale :

La Biodiversité de la Côte d’Opale a de très grandes particularités: elle est constituée de lieux très riches en faune comme la vasière qui est recouverte à marée haute par la mer.


Pourtant la vase a une mauvaise réputation : elle a une odeur forte, et colle aux pieds. Pourtant celle-ci attire chaque année des milliers d’oiseaux en tous genres (tels que le Gravelot, Chevalier Gambette, Huîtrier  Courlis etc…) et elle héberge aussi des phoques. 

Attention il ne faut surtout pas en s’approcher: ils ont déjà fait plus de 2 blessés en 2013 !






Mais il existe encore aussi un autre lieu riche cette fois-ci en botanique : ce sont les dunes! 

Eh! oui! les dunes sont très riches en flore, elles ont comme plantes La Tortula, L’Onagre, Cakilier.

Voici un schéma de la formation d'une dune:



lundi 13 janvier 2014

Tu serais sous le charme de la Côte d’Opale

maison dans les dunes lavezzari
JPG Lettre dans les dunes COTTREZ Corentin S1
CLIQUER DEUX FOIS SUR L’IMAGE POUR L’AGRANDIR….
Lors de notre sortie à Etaples sur Mer, nous avons fait la découverte de beaucoup de peintres dont Jean Lavezzari, Eugene Chigot etc…. Nous avons aussi découvert que Jean Lavezzari aimait beaucoup cette région de la Côte d’Opale, pour sa flore très riche et ses paysages dunaires mais aussi pour ses animaux vivant dans cet écosystème . Voyez pour cela l'article sur la biodiversité.
On a imaginé que l’on pouvait se glisser dans le grenier d’une maison ancienne de la côté, où aurait pu séjourner le peintre, et on s’est mis à rêver….
Voici la lettre fictive de Jean Lavezzari s’adressant à son ami Eugene Chigot. Cette lettre a été écrite le 14 juin 1896 à Etaples sur mer, rendez-vous compte que cette lettre a plus de 118 ans !! La voici dans sa version intégrale.
Image ci-dessus de la lettre est le tableau Jean Lavezzari "Maison dans les dunes" créer fin XIX siècle.
Cottrez Corentin S1

Métier: Femme de marin



Au XIXème siècle, la Côte d’Opale a une vie culturelle et artistique riche. De nombreux artistes peintres sont attirés par son littoral.
En effet, nos recherches démontrent que des artistes comme Marie Duhem, Georges Maroniez, Telio Planquette ou encore Henri Le Sidaner ont décidé de peindre le paysage de ce littoral.

Henri le Sidaner éprouve un attachement pour le port d’Etaples. Les artistes apprécient également le fait que les traditions soient toujours respectées : « Le jour même les femmes de matelots revêtaient le costume, jupe rouge, corsage de couleur et tablier gris, grand bonnet et boucles d’oreilles ». La vie des marins et de leur femme est de plus en plus en vogue chez les peintres du XIXème siècle. En effet, nombre de peintres et d’artistes s’attacheront aux matelotes, les femmes des marins qui exerçaient elles aussi des métiers en rapport avec la mer : elles aidaient leurs maris en préparant les filets, en trainant les bateaux sur la plage, elles aidaient aussi à l’échouage du bateau en le vidant,  en allant vendre la pêche des marins. Les sautrières étaient des matelotes qui ramassaient les crevettes sur la plage.
Les paysages marins pourtant si appréciés des peintres ont été détériorés pendant les périodes de guerre.
Mougenot Manon, Martel Loïck, Roussel Louis, Delbende Stanye , Béziat Ambrine S1

En Mer de Maupassant, Les Beaux Arts

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En Mer de Maupassant, une nouvelle tragique…
      Nous avons découvert une nouvelle que nous voudrions vous faire partager : En Mer de Maupassant, parue en 1883, dans le Gaulois, journal d’époque.
A Boulogne sur mer, un jour Javel et son frère cadet décidèrent de partir pêcher en mer accompagnés de quatre hommes et d’un mousse, malgré le mauvais temps qui s’annonçait. Le chalutier en bon usage ne pouvait craindre aucun temps. Or, le vent s’éleva, et une bourrasque survenant les empêcha d’accoster. Ils durent rester en mer, ce qui était assez fréquent à cette époque. Les vagues furent fortes, le temps était mauvais. Cette bourrasque força le chalutier à fuir. Le petit bateau gagna les côtes d’Angleterre, la mer battait les falaises, se ruait contre la terre ; celle-ci rendait impossible l’entrée des ports donc le chalutier reprit le large et revint sur les côtes de France. La tempête ne cessait de continuer, parfois pendant 5 à 6 jours entre les deux pays voisins, sans pouvoir aborder l’un ou l’autre.
     Cette tempête se calma peu à peu, cependant la vague fut encore forte mais le patron ordonna de jeter le chalut, alors les marins le jetèrent par-dessus bord. Laissez-vous tenter par cette lecture d’un autre temps.
Nous avons beaucoup aimé ce livre car Maupassant sélectionne des extraits marquants qui nous donne une illusion du réel,  nous vous laissons découvrir l’intrigue.
La nouvelle est entièrement retranscrite, cliquez sur le lien suivant : http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre6471-chapitre26114.html

Godin Mélodie; Rolland Lucie; Thomas Médéric  Demonchaux Oriane Debuire Florent; 
Chatelain Coline 
S1

La pêche aux harengs et son lexique

Nous sommes tombés sous le charme d’un tableau que nous avons découvert lors de notre visite au musée de Berck, le vendredi 15 novembre 2013. « La pêche aux harengs d’Ecosse par les bateaux de Berck » a été peint par Lepic en 1879.


Ce tableau nous a plu car il nous montre un moment de pêche sans marins,centré sur les poissons qui semblent être pleins de vie et frétillants. Les détails du tableau nous donnent une illusion du réel. De plus, la mer occupe les trois quarts du tableau, ce qui lui donne une importance considérable. Il a cependant choisi d’insérer quelques éléments non réalistes comme l’étoile de mer et le requin afin de rendre plus atrayant le filet de pêche.
Au XIXème siécle, la pêche au harengs occupe une place importante dans la vie des marins, c’est en effet une pêche très pratiquée à l’époque. Selon les espèces, le hareng mesure de 20 à 30 cm. Sa couleur est gris argenté. Il se pêche de juin à octobre au Nord-Est de l’Ecosse, puis au Sud-Est de l’Angleterre : c’est la « pêche d’été » ; et de novembre à janvier en Manche : c’est la « pêche d’automne. Le port de Fécamp en Normandie était le plus grand port de pêche aux harengs du XIXeme siècle avec 50 grands bateaux et 163 petits bateaux montés par 1 500 hommes ! La pêche aux harengs s’effectue à l’aide de filets dérivants.
Lexique :
Harengs :Clupea harengus, famille des Clupéidés.
Selon les espèces, le hareng mesure de 20 à 30 cm. Sa couleur est gris argenté.
Filets dérivants: Les filets maillants dérivants (ou filets dérivants) sont, avec d’autres types de filets maillants, parmi les plus simples et les plus anciennes méthodes de pêche. Ces filets agissent en capturant le poisson par les ouïes ou en l’emmêlant dans les mailles du filet. Le filet est posé plus ou moins verticalement dans la colonne d’eau grâce à une ligne de flotteurs à son sommet et des plombs à son extrémité inférieure.
Lepic: Ludovic-Napoléon Lepic, né le 17 décembre 1839 et mort le 27 octobre 1889 à Paris, est un peintre et graveur français impressionniste.

Grégoire Jouault/ Clara Jennequin/ Maës Louise/ Dabrowny Roman/ Dhiu Lucie  S1

vendredi 10 janvier 2014

Tube de peinture

Au 19ème siècle, les peintres se localisent surtout à Paris dans les grandes écoles des Beaux Arts, école de Barbizon, Cabanel…
Avec l’invention du tube de 1840,  par Lefranc et l’apparition du chemin de fer, les peintres comme Ludovic-Napoléon Lepic vont aller sur la côte d’Opale à Berck pour représenter la marine et  les bateaux échoués pour commencer à peindre à l’extérieur de leur atelier. Mais les peintres reviennent souvent à Paris pour exposer leurs œuvres au musée pour remporter le premier prix, une médaille d’or et la reproduction de leurs tableaux sur des cartes postales.
 
Ludovic Napoléon Lepic peignant sur la plage de Berck, huile sur toile, entre 1877 et 1883.
A partir de 1873, Lepic voyage de plus en plus dans la région de Cayeux, puis il commence à peindre la côte picarde et les plages de la Normandie. En 1874, il doit retourner à Paris pour présenter ses oeuvres au Salon.
Il découvre en 1877, au cours de ses balades, Berck et sa plage où il décide de faire construire un chalet pour s’installer et pour devenir un modèle dans le paysage berckois.
 
Alexandre LEFRANC, inventeur du tube à peinture en 1840
Il a joué un rôle considérable dans l’industrie de couleurs et de vernis.
Édouard Joseph DantanUn coin du Salon en 1880.
Voici l’une des expositions des oeuvres de plusieurs peintres au musée à Paris.
 
La Médaille d’or de l’exposition pour le peintre qui remporte le premier prix.

Gilson Emilie
Binet Maxime
Anquez Luc
Souliez Laurine
 Jenback Marina
S1


La ville de Berck-sur-mer

Au Moyen-Âge, Berck était une ville de pêcheurs qui se trouvait au bout d’un fleuve nommé «Larche».Au XVIIème siècle, Larche a disparu, pour donner naissance à la rue principale de Berck. Il y a 2.5 kilomètres entre la maison des marins et la mer. Les bateaux ne pouvaient pas rester en mer, il fallait les faire échouer sur la plage. Ce qui a permis à Berck de devenir la première marine d’échouage de France.
A partir de 1860, les hôpitaux se développent, Berck accroît sa réputation et attire même l’impératrice Eugénie qui entend parler de ses vertus au niveau santé. Elle souhaite en effet y faire soigner son fils.
En parallèle de cette vie mondaine, les pêcheurs vivent modestement. Leurs maisons  sont très petites, elle sont constituées de deux à trois pièces au rez-de-chaussée, où se trouve la cuisine, la salle a manger, la chambre parentale et la salle de bain. Au grenier se trouve la chambre des enfants et le matériel de pêche. A la cave, il y a les poissons pêchés la veille.
Au XIXème siècle, grâce au tourisme, Berck se démarque et se développe. Elle fait donc construire cinq casinos, une salle d’escrime et les plus grands chanteurs lyriques Parisien, venaient donner des concert a Berck. Les touristes sont surtout riches.
Les peintres attirés par cette ville, représente bien, dans leur tableau, ces deux mondes différents. Tout d’abord il y a les bourgeois, vu comme des personnes étrangères, par certains marins, puisque pour elles, la plage est un lieu de détente alors que pour les matelots, c’est un lieu de travail.Elegante sur la plage
Cette vision de ces deux mondes est bien représentée par le tableau « Elégante sur la plage de Berck » d’Eugène Trigoulet qui représente deux femmes, l’une au premier plan vêtue d’une robe blanche et accompagnée de son chien, l’autre au second plan plus en chair est vêtue d’une robe verte. Ces femmes sont représentatives de la pure bourgeoisie. Tandis qu’au dernier plan, tout petit, on peut distinguer des femmes, sûrement matelotes, entrain de travailler.

Un monde de fête et de chaleur!

CLIQUER DEUX FOIS SUR L’IMAGE POUR LIRE LA LETTRE

Français Blog 001 

Un peu de vocabulaire pour faciliter votre lecture !

Chevalet :Support en bois, réglable en hauteur, sur lequel les peintres posent un tableau en cours.
Casier : Grand panier que l’on emploie à la pêche des gros crustacés tels que homards, langoustes, etc.
Calvaire : Monument composé d’une croix représentant Jésus.
Ramandage : Les femmes s’occupaient d’accomplir cette tache, celle de recoudre les filets de pêche de leur homme.
Vérotière et sautrière: Les femmes étaient des vérotières ou des sautrières. C’est à dire qu’elles cherchaient des vers pour la pêche, ou allaient à la pêche à la crevette.
Un soleil :Les Boulonaises et les Etaploises portaient cette coiffe lors des fêtes et des cérémonies religieuse. Cette coiffe est faite de broderies anglaise.
Vareuse : Veste assez ample que portée les marins.
Bateau d’échouage : Bateau à fond plat pour les ports sans quai.


Parlons peu, parlons bien..
Cette lettre nous enseigne que les femmes, elles aussi exerçaient un métier de pêche et qu’elles avaient un rôle important dans cette société marine du XIXème siècle. Malgré un monde parfois obscur et triste, il y avait cette chaleur et cette convivialité qui, toujours, régnait dans le coeur de nos braves marins.

Maës Louise.S1