Henri le Sidaner
Henri-Eugène Le Sidaner est né à Port-Louis sur l‘Île Maurice le 7 août 1862. C’est un peintre français. Il est le fils d’un capitaine, qui est mort au court d’une tempête dans la Manche en 1880. Il a passé son enfance à Dunkerque où il a développé très tôt un don pour le dessin. Plus tard il part faire ses études de peintres à Paris, il y découvre l’impressionnisme et la peinture de Manet qui l’impressionne. En 1882, il est reçu à Paris à l'École des Beaux-Arts, puis en 1884 il entre dans l'atelier d'Alexandre Cabanel. Il part s'installer à Étaples en 1885 à l'auberge Joos où il rencontrera d'autres peintres venus travailler comme lui dans la région, parmi eux Eugène Chigot. Il y restera jusqu'en 1894, il travaille dans la solitude le plus souvent et ses œuvres de l'époque se rapprochent du réalisme sentimental. En 1891, il est nommé officier de l'Académie par le ministère de l'Instruction publique et obtient une médaille de troisième classe et une bourse de voyage. En 1892, il visite l'Italie et la Hollande et fait les portraits des jeunes. Après avoir vécu près de Beauvais, à Gerberoy, il s'installe à Versailles où il demeurera jusqu'à sa mort d'un infarctus à Paris le 16 juillet 1939.
Son œuvre :
Vers 1900, il se consacre à une peinture intimiste dont aucune figure humaine n’apparaît: jardins déserts, tables servies pour d'hypothétiques hôtes, campagnes solitaires, expriment une vision silencieuse et paisible avec une technique néo-impressionniste et un chromatisme retenu aux nuances chaudes, à la tonalité raffinée et douce qui nimbent ses scènes moins de mystère que d'une espèce de religiosité. Son inspiration au contact de nombreux voyages s'élargira et perdra son mystère au profit d'un art plus décoratif, dont le succès ne se démentira pas...